Les demandes de prêt pour un investissement locatif sont les mêmes que pour un simple prêt immobilier. L’organisme qui financera votre projet suivra les mêmes démarches d’étude de dossier, et s’appuiera sur votre stabilité financière.
Cependant, il existe une petite différence au niveau du taux d’endettement. En effet, ce dernier ne doit pas dépasser les 33% pour que la banque accepte la demande. Ceci sera calculé soit par compensation des revenus, soit par non-compensation.
Par la suite, l’organisme emprunteur ne considère que les 70% du montant total du loyer que vous percevrez tous les mois. Ce sont les revenus locatifs nets. De ce fait, si ce loyer est estimé à 300 euros mensuels, la banque considèrera que vous ne recevez que les 70%, c’est-à-dire seulement 210 euros.
Il existe des nombreuses options de prêt mais vous pouvez consulter un courtier pret pour vous conseiller dans votre démarche.
Vous aurez tout d’abord le choix entre un prêt in fine ou un prêt amortissable. Pour le premier, les mensualités sont assez basses. Mais l’inconvénient se situe dans les intérêts qui sont élevés.
Le prêt amortissable est de ce fait plus intéressant pour ceux qui convoitent une stratégie patrimoniale. En effet, il ne nécessite pas d’apport important, et au moins la moitié des mensualités sera compensée par le loyer.
Le taux variable est idéal pour un investissement locatif. Premièrement parce que les variations des mensualités sont couvertes par le loyer. Et deuxièmement, parce que le remboursement se fait à partir de taux très bas par rapport à la normale.
Cependant, de nombreux investisseurs se lancent dans le prêt à taux mixte, combinant le fixe et la variable pour en obtenir les avantages de l’un, quand l’autre ne les convient plus.